La pluie d’automne cingle les vitres par rafales, tandis que les feuilles s’affolent dans le vent glacé. Les arbres dansent sur un rythme désordonné sous les croassements lugubres des corbeaux. L’automne sans concession tient la nature dans sa poigne et nos esprits tentent d’ébaucher une résistance. Mais notre énergie anesthésiée trouble notre perception. La vue de cette lente agonie de la nature, avec ses couleurs qui se diluent, brouille notre vision et génère de la mélancolie.
Crédits textes et photos : © Emmanuel Cockpit